Courant faible
Au niveau de l’installation électrique, on peut rencontrer deux réseaux relatifs à deux courants distincts : un faible et un fort. Le temps d’un focus sur le courant faible, nous allons découvrir ses caractéristiques élémentaires, son utilité, sa réglementation, en passant par ses molalités d’installation. Découvrons ensemble le b.a.-ba d’un réseau type courant faible et bientôt, il n’aura plus aucun secret pour vous. Partons sans plus atteindre à sa découverte !
Le courant faible
quésaco ?
Le courant faible quésaco ?
Contrairement au courant fort, le courant faible ne transporte pas d’énergie, mais de l’information (son, vidéo, internet). Et cette dernière, transite via des réseaux de câbles. Il est qualifié de « faible » pour deux raisons distinctes. Premièrement, les impulsions qui l’habitent sont très faibles. Il laisse passer un courant électrique à basse, voire, très basse tension. Ce dernier varie entre 0 à 1000 volts pour un courant basse tension et de 0 à 49 volts pour une très basse tension. Secondement, le courant est dit faible, car le risque encouru, pour l’utilisateur, l’est lui aussi. Effectivement, contrairement à la ligne haute tension, ce dernier n’est pas dangereux pour l’homme. Un courant faible affiche une intensité de l’ordre de quelques μA alors qu’un courant fort, lui, affiche une intensité allant d’une centaine de mA, jusqu’à plusieurs KA.
Quelle est
son utilité ?
Quelle est son utilité ?
Transporter les informations, communiquer est la finalité du courant faible. Le courant faible est un vecteur de transmission de données et non de la puissance. À ne pas confondre donc, aux flux énergétiques des courants forts. Ce courant faible est présent dans les installations multimédias, les réseaux de domotique, de téléphonie (lignes téléphoniques), Ethernet (fibres et câbles réseaux RJ45), informatiques, des systèmes de protection et de vidéosurveillance (alarmes, détecteurs périmétriques et volumétriques, détecteurs spécifiques type gaz, interphones et digicodes) et réseaux audiovisuels. Avec le développement de l’automatisation industrielle et l’avènement de la domotique, l’utilisation du courant faible est multipliée et diversifiée. Ainsi, ce dernier couvre une nouvelle gamme d’appareils : chaudières « connectées », capteurs de température et de pression et détecteurs d’infra-rouge ou de niveau sonore. Mais le courant faible ne se résume pas aux infrastructures intérieures. Il envahit également nos jardins et ensembles paysagers, avec l’installation d’appareils électriques adaptés.
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DE LA SÉRÉNITÉ
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Quelles sont les réglementations
qui le concernent ?
Quelles sont les réglementations qui le concernent ?
Isoler le courant faible du courant fort, est la première prérogative, selon la norme NF C 15-100. Cette nécessité a lieu d’être, pour éviter la détérioration de la transmission des informations par le courant fort. La norme NF C15-100 sécurise votre installation électrique, impose aux câbles RJ45 d’être insérés dans des gaines ou tubes pour câbles. Ces derniers devront être centralisés dans une gaine technique logement (GTL). Cette dernière permet la convergence des réseaux d’énergie et de communication. Cette gaine existe pour les habitations individuelles et collectives. Au-delà d’éloigner le courant faible du courant fort, il faut également l’écarter d’éléments perturbateurs types lampe à économie d’énergie ou moteur émettant un champ électromagnétique. Cette précaution est relative au respect des normes et des contraintes de la CEM (compatibilité électromagnétique). Concernant le tableau ou coffret de communication, appelé également coffret VDI (voix données images), élément central dans ce réseau en courant faible, sa présence sous-entend une conformité aux lois, directives et normes en vigueur.
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Quelle installation nécessite-t-il ?
Quelle installation nécessite-t-il ?
L’installation de ce courant faible nécessite un réseau de câbles reliés à un coffret de communication. Ce dernier est placé à côté du tableau électrique. Ce coffret ou tableau de communication est également appelé coffret VDI (voix données images). C’est un réseau domestique filaire. Le wifi n’étant pas déployé pour tous les appareils internet, le téléphone et les informations multimédias seront ainsi distribuées, à l’ensemble du lieu, via une communication type RJ45. Ce réseau RJ45 sera réalisé en étoile avec des câbles réseau Ethernet. Il est nécessaire d’utiliser des connecteurs normalisés pour raccorder les différents matériels entre eux. Ainsi installé, vous pourrez raccorder tous vos appareils (télévision, ordinateur, téléphone fixe, alarmes, détecteurs périmétriques, volumétriques etc.) nécessitant du courant faible.
Qui doit installer ce courant ?
Qui doit installer ce courant ?
Interpréter des plans et dossiers techniques dans le cadre de l’installation d’un réseau type courant faible, analyser les contraintes techniques, analyser les problèmes et être force de proposition, sont les compétences nécessaires pour accomplir cette tâche. Ce type de travaux électriques nécessite l’intervention et le savoir-faire d’un professionnel des travaux électriques. Un électricien câbleur pourra par exemple, réaliser le câblage de votre baie de brassage. Votre câblage, assemblage d’armoires électriques ou encore d’automates, pourra être confié à un tableautier. Effectivement, vous aurez besoin d’un professionnel ayant des connaissances en ingénierie électrique et en réseau filaires. Ce dernier intervient également pour la surveillance et la maintenance de ce réseau.
L’installation d’un réseau courant faible dans un contexte d’évolutions technologiques et la mutation numérique, nécessite plus que jamais l’intervention de professionnels. Ne prenez pas à la légère cette installation et faites appel à un expert de l’ingénierie électrique, pour une réseau courant faible digne de ce nom.